Nos Jeux en Bois

Historique :

Ce jeu fut, vers le XVème siècle, un jeu d'intérieur très à la mode. Dérivé du billard, le Trou madame pouvait être posé à l'extrémité d'une table et les billes étaient envoyées à l'aide d'une queue. C'est le descendant du jeu de passe-boule qui se composait d'une planche de palissade munie d'un trou figurant la bouche ouverte d'un animal, d'un bouggon ou d'une tête extravagante, par où il fallait faire passer les boules qui descendaient ensuite sur un plan incliné et les conduisaient dans des casiers numérotés.

L'histoire nous raconte que le Trou madame servait à distraire les épouses pendant les compétitions de boules flamandes. Le nom de ce jeu viendrait de ce que Madame la Reine d'Angleterre possédait un tel jeu en or. Les courtisans parlaient alors du jeu de Madame. Le Trou Madame ou Uyspel est aussi dénommé boule à la niche, ou encore boule à la grille.

Règle du jeu :

Les joueurs doivent faire rouler les boules ou les palets en direction des arcades, en cherchant à marquer le maximum de points.

Nombre de joueurs :

Illimité ou par équipe.

Règle du jeu :

Accrochez, accrochez... Vos anneaux sur la cible suspendue ! Selon le crochet sur lequel vous atterrissez, vous marquez plus ou moins de points.

Les joueurs déterminent une ligne de tir et lancent chacun leur tour les 5 anneaux.

Le gagnant sera celui qui aura réalisé le plus haut score.

Nombre de joueurs :

Illimité, par équipe.

Historique :

Les jeux traditionnels se sont modifiés au fil du temps, au gré des voyages et ont donné lieu à de nombreuses variantes. Ils ont également inspiré les créateurs dans leurs inventions de jeux nouveaux…

Au départ, le billard à barres n’était pas un jeu, mais un porte-queue. Des joueurs de billard dans les cafés ont commencé à coincer 2 queues de billards sur un porte-queue mis à plat, et ont fait rouler une boule de billard le long des queues. C’est ainsi que le jeu serait né.

Règle du jeu :

Lancer le dé, poser la boule en haut des barres et essayer de faire tomber la boule dans le score indiqué par le dé en manœuvrant les barres.

Historique :

Les échasses trouvent leur origine et usage en des temps biens lointains. En Grèce antique, elles étaient utilisées lors de danses rituelles et de rites initiatiques. Les Romains s'en servaient pour dominer les foules. Le mot échasse est attesté au XIIème siècle par des textes sous la forme Escace, et viendrait du Francisque Skatjia qui signifie jambe de bois.

Au XVIème siècle apparaissent des combats sur échasses nommées joutes d'échasses. Les textes de cette époque nous révèlent que l'ardeur déployée par les jeunes gens qui s'y livraient était d'autant plus vive que les vainqueurs de ces épreuves étaient exempts à perpétuité de l'impôt sur la bière. Ces joutes furent abolies en 1814 en raison des dangers qu'elles représentaient : elles étaient souvent meurtrières.

L'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert (1768) cite au mot échasses les pâtres du Poitou qui s'en servent depuis 1627 pour marcher dans les marais.

Trois provinces françaises ont donc utilisé les échasses : le Poitou, les Landes et les Flandres.

Au XIXème siècle, on les retrouvait au moment des fêtes de carnaval, des processions, des danses et des combats. En Espagne, à la fin du siècle dernier, on pouvait assister à des courses où le taureau combattait des adversaires montés sur des échasses.

Les échasses ont fait partie et font encore partie de quelques distraction populaires où "comme d'in l'temps" les concurrents doivent faire le meilleur chrono sur un parcours tracé au sol. D'autres variantes ont été pratiquées comme la course de vitesse ou la lutte.

Nombre de joueurs :

Illimité.

Règle du jeu :

Deux joueurs se placent dans les sangles à chaque extrémité du bâton, le but étant d’enrouler la boule autour du bâton en faisant des déhanchés de bassin. 

Nombre de joueur :

Jeu coopératif pour 2 joueurs.

Historique :

Le jeu de palets est assez ancien (ses origines remontant au XVIe siècle) et est particulièrement populaire en Vendée, Normandie où le jeu peut se faire avec ou sans cercle (bouchon du Cotentin et galoche sud Manche), glissé sur une planche (jeu du Camembert), ou même avec un sabot en terre (Coutançais) et en Bretagne.

Règle du jeu :

Dans le Palet, il faut lancer les palets vers la cible. On additionne les valeurs des palets qui restent sur le jeu.

Le joueur qui marque le plus grand nombre de points gagne la partie.

Un palet à cheval sur 2 zones faut pour la zone au score le plus élevé.

Pour la cible bois, le centre faut 10.

Pour la cible verte et blanche, une rondelle passant dans le clou faut 100.

Durée d’une partie : On peut déterminer un nombre de points à marquer ou bien un nombre de lancers par joueur ou par équipe.

Nombre de joueurs :

Seul ou par équipe.

Historique :

Le passe boule est parmi les plus anciens jeux de fête foraine.

Très à la mode dans les années 1900, il existait sous de très nombreuses formes comme jeu pour enfants et distraction pour adultes. 

Règle du jeu :

Les joueurs doivent faire rouler les boules en direction de la rampe, en cherchant à marquer le maximum de points.

Le joueur qui marque le plus grand nombre de points gagne la partie.

Durée d’une partie : On peut déterminer un nombre de points à marquer ou bien un nombre de lancers par joueur ou par équipe.

Nombre de joueurs :

Seul ou par équipe.

Historique :

On trouve l’origine de ce jeu dans des textes du XVIème siècle, tels ceux de Rabelais, sous les noms de « jeu de la clef », « au pied du couteau », ou « au plus près du couteau ». Il s’agissait de faire glisser soit une clef, soit des écus sur une longue table inclinée en essayant de rapprocher l’une ou les autres le plus près possible de la lame d’un couteau fiché verticalement à l’extrémité du plateau. Au XVI ème siècle, le jeu est devenu « le jeu du couteau piqué » ou « pâté ». Il s’agissait ici de renverser à l’aide d’un couteau celui du premier lanceur qui l’avait préalablement fiché dans un pâté fait de terre ou de sable humide. Ce jeu a ensuite beaucoup évolué pour se populariser dans les fêtes de village sous le nom de « l’anneau à la quille » puis le « lancé du fer à cheval autour d’un piquet ». Le jeu des anneaux s’est maintenu jusqu’en 1900 dans la région de Rethel dans les Ardennes.

Règle du jeu :

A une distance d’environ deux mètres, le premier joueur prend tous les anneaux et les lance les uns après les autres en direction de la cible.

Les points sont marqués lorsque l’anneau est rentré dans le bâtonnet. Les anneaux qui tombent à côté ne comptent pas et ne sont pas rejoués.

A la fin du tour, on compte les points du joueur pour la manche. C’est ensuite au tour du joueur suivant.

Une partie peut comporter entre 3 et 10 manches suivant le nombre de joueurs.

Le vainqueur est le joueur qui a marqué le plus de points à la fin de la partie.

Nombre de joueurs :

Illimité, seul ou par équipe.

Historique :

Le jeu des bâtonnets est un jeu de duel qui demande logique et stratégie. Il est connu sous le nom actuel de "jeu de Nim" a été donné par le mathématicien anglais Charles Leonard Bouton en 1901 qui a trouvé un algorithme permettant le gain.

En 1951, le Nimrod a été conçu, c'est le premier ordinateur dont le seul but est de permettre de jouer à un jeu, en l'occurrence le jeu de Nim.

La diffusion du jeu télévisé "Fort Boyard" a rendu très populaire le jeu des bâtonnets et intéressera tous les amateurs de défis.

Règle du jeu :

Ce jeu se joue chacun son tour.

Chaque joueur peut retirer 1, 2 ou 3 bâtons à chaque coup.

Celui qui prend le dernier bâton a perdu. 

Nombre de joueurs :

2.

Historique :

Le jeu de la Grenouille ou du Tonneau fut de tout temps un des plaisirs du repos des guerriers. Pratiqué en Grèce antique sous le nom de « casse pot », il se jouait avec des amphores et des cailloux plats. Les Romains, après avoir envahi la Grèce, l’accaparèrent. Il devint dit-on un des divertissements favoris de l’empereur Verus. Les vikings, après leurs expéditions en Méditerranée, ramenèrent le principe du jeu en Neustrie, notre Normandie actuelle. Mais en cette province, le bon cidre était déjà stocké dans des tonneaux et non plus dans des amphores comme les vins méditerranéens et le jeu devint « Le jeu du Tonneau ». Remis à la mode sous Louis XIV sous le nom de « Jeu de Grecque », il accompagne les troupes françaises. L’écrivain Scarron, qui le décrit dans ses correspondances, s’en amusait beaucoup. Des gravures datant de la Révolution, de l’époque Napoléonienne, de la Commune ainsi que des photos du débarquement au jour J de Normandie nous le montre trônant au milieu des troupes. À la fin du XIX ème siècle, ce jeu deviendra très populaire et la tirelire sera remplacée par une grenouille la gueule ouverte.
Ce jeu sera très présent dans les guinguettes et estaminets du Nord, avec parfois même une tête grotesque reproduisant les traits d’un homme politique peu aimé à la place de la grenouille. Il sera même immortalisé en chanson "La grenouille du jeu de tonneau " par Léon-Paul Fargue sur une musique d'Alfred Erik Leslie Satie tirée des Trois Mélodies de 1916.

Règle du jeu :

Le joueur se place à environ trois mètres du jeu. Le but est d’obtenir le maximum de points. La partie peut se jouer : sur une ou plusieurs manches ; sur un nombre de points déterminés à l’avance. Bonus : le joueur qui réussit la Grenouille quatre fois dans la même partie, marquera 1000 points supplémentaires.

Nombre de joueur :

La partie peut se jouer : individuellement ou par équipes.

Historique :

Pas d’historique précis. Les jeux d'équilibre sont très anciens et se présentent sous des formes très différentes.

Règle du jeu :

Placer des pièces sans faire basculer le plateau. Les joueurs jouent à tour de rôle. Celui qui fait tomber une ou plusieurs pièces à perdu. La partie peut continuer entre les joueurs restant, après stabilisation du plateau, s'il reste des pièces sur celui-ci. 

Variante n°1 : Les joueurs prennent les pièces qu'ils souhaitent et les posent ou ils veulent sans les superposer.

Variante n°2 : Le premier joueur lance le dé. A la couleur indiquée par le dé prendre une pièce correspondante et la placer ou l'on veut sur le plateau sans les superposer.

Variante n°3 : Les joueurs choisissent une couleur de zone (grise ou bois, 2 triangles par zone) puis le premier joueur lance le dé. A la couleur indiquée par le dé prendre une pièce correspondante et la placer sur un triangle de sa zone. Quand il n’y a plus de place dans une zone où un joueur doit placer une pièce, celui-ci ne peut pas déplacer une pièce déjà posée et doit donc empiler les pièces dans cette zone.

Nombre de joueur :

La partie peut se jouer de 2 à 4 joueurs. En individuel ou en équipe.

Historique :

L’origine du jeu de bilboquet est assez obscure. Certaines sources disent qu’il serait apparu pour la première fois en France, à la fin du XVIe siècle. Le mot a une étymologie contestée. Inventé en France, au XVIe siècle, on fait mention du mot bille boucquet, boucquet venant de bouquer (« encorner », comme le fait un bouc). On dit qu’il serait apparu pour la première fois en français, en 1534, mais Cervantès (1547-1616) affirme de son côté que les bilbos, épées à pointe et à boule, fabriquées à Bilbao (en Pays basque), auraient existé dès le XIe siècle.

Le roi de France Henri III lança la mode du bilboquet durant son règne (1574-1589). Il aimait beaucoup y jouer durant ses promenades entouré de ses mignons. C’est grâce à lui que le jeu du bilboquet est devenu à la mode.

De plus audacieux auteurs font remonter l’invention du pique-balle aux époques carthaginoises, romaines ou même crétoises et de récentes fouilles effectuées dans la presqu’île du Yucatán ont mis au jour un traité maya datant de la période classique (250-950 après J.-C.) sur un jeu semblable à la première forme du pique-balle mais où les « balles » auraient été des crânes humains.

Règle du jeu :

Le bilboquet est un jeu d’adresse composé d’une tige souvent en bois reliée par une cordelette à une boule percée d’un trou d’un diamètre ajusté à la tige. Le jeu consiste par un mouvement d’adresse, en utilisant une seule main, à lancer en l’air la boule de façon qu’elle retombe sur la tige qui s’enfile seule dans le trou.

Nombre de joueur :

1.

Règle du jeu :

Le but de ce jeu est d’avoir le maximum de cartes en sa possession à la fin de la partie.

Poser le tas de carte face contre la table.

Poser la clochette à égale distance des joueurs.

Distribuer aux 2 joueurs un cube de chaque couleur. Les joueurs ont alors 5 cubes chacun (1 vert, 1 noir, 1 rouge, 1 jaune, 1 bleu).

Retourner la 1^ère carte du tas et la poser à égale distance des joueurs.

Chaque joueur tente alors d’arranger ses cubes comme illustré sur la carte. Il faut être rapide et observateur : les cartes montrent si les cubes doivent être empilés, alignés ou une savante composition de ces 2 aspects.  Dès qu’un joueur pense avoir atteint la solution, il attrape la clochette ! Pour remporter la carte en jeu, il faut être le plus rapide sans avoir commis d’erreur.

Une vérification est alors faite entre la carte et la position des cubes, si le joueur à avoir attrapé la clochette en premier a faux, il ne remporte pas la carte, une vérification est alors faite pour le 2^nd joueur qui peut éventuellement remporter le point.

Nombre de joueur :

2.

Ce jeu se joue en duel.

Historique :

Les jeux traditionnels se sont modifiés au fil du temps, au gré des voyages et ont donné lieu à de nombreuses variantes. Ils ont également inspiré les créateurs dans leurs inventions de jeux nouveaux... L'origine de la table à élastique est incertaine, le jeu se trouve aujourd'hui un peu partout en France et ailleurs, sous différents noms : Maxi-Flitzer, Passe-Trappe,... Et, il est sans doute une évolution de jeux traditionnels se jouant avec des palets.

Règle du jeu :

Rapidité, concentration et... souplesse sont les maîtres mots de ce jeu !

A l'aide d'un élastique, débarrassez-vous de vos palets en les faisant glisser chez votre adversaire par un trou creusé dans la planche médiane.

Le gagnant est celui qui n’a plus de palet dans sa zone.

Alors : "à vos palets, prêts, glissez !"

Nombre de joueur :

2. Ce jeu se joue en duel.

Règle du jeu :

Il s'agit d'emmener une boule jusqu’à l’arrivée sur une planche perforée de toutes parts en tirant uniquement sur les 2 anneaux.

 Sur cette planche sont dessinés plusieurs parcours et une arrivée.

A vous de suivre un tracé et de mener votre boule le premier dans la case « arrivée ».

Nombre de joueur :

1 joueur ou 2 joueurs en duel.

Historique :

Le chamboule tout est un jeu d'adresse européen datant du Moyen Âge. Il est encore pratiqué lors des foires et fêtes populaires.

Règle du jeu :

Le jeu consiste à viser avec une balle un empilement de boites qui doivent tomber du support sur lequel elles reposent.

Chaque joueur peut soit :

- Renverser un maximum de boites avec un nombre de balles donnés, on compte alors le nombre de boites renversées pour établir le score.

- Renverser l'ensemble des boites en un nombre de balles minimum, on compte alors le nombre de balles lancées.

Lorsque le joueur a épuisé les balles qui lui étaient imparties ou que l'ensemble des boites sont renversées, on reconstitue une nouvelle pile pour le joueur suivant. Il est donc possible de jouer à plusieurs, le but étant d'obtenir le meilleur score.

Historique :

Le passe balle est parmi les plus anciens jeux de fête foraine.

Très à la mode dans les années 1900, il existait sous de très nombreuses formes comme jeu pour enfants et distraction pour adultes. 

A la base, il représentait la figure d'un personnage avec la bouche démesurément ouverte pour recevoir les boules lancées par les joueurs. Les personnalités du pouvoir ont souvent été cible privilégiée pour ce jeu. Durant la 2nd guerre mondiale, nous avons pu trouver ce type de jeu avec la tête d'Hitler. Le joueur devant y lancer les fameuses fusées "v1".

Ici nous avons adapté le jeu en dessinant non pas un personnage mais un décor et en multipliant le nombre de trous.

Règle du jeu :

Les joueurs doivent lancer les balles en direction des trous en cherchant à marquer le maximum de points.

Le joueur qui marque le plus grand nombre de points gagne la partie.

Durée d’une partie : On peut déterminer un nombre de points à marquer ou bien un nombre de lancers par joueur ou par équipe.

Nombre de joueurs :

Seul ou par équipe.